Sofrecom est par ailleurs partenaire de plusieurs associations qui agissent en faveur de l’orientation des jeunes et de l’intégration professionnelle des personnes qui rencontrent des difficultés accrues d’accès à l’emploi, comme les jeunes issus de milieux défavorisés ou les personnes handicapées.
Claire Khoury
Le développement de compétences numériques locales, tant dans le domaine des infrastructures que celui des développements digitaux, est un prérequis indispensable pour faire du numérique un facteur d’inclusion dans chaque pays du globe. Fort des compétences pointues de ses experts et consultants et de 50 ans d’expérience dans plus de 100 pays, Sofrecom agit pour l’emploi et pour la formation aux métiers du numérique partout où il intervient.
A l’instar du Groupe Orange dont il fait partie, Sofrecom met l’humain au service de son développement et de celui de ses clients. Il a structuré sa mission autour de trois engagements forts qui participent aux enjeux de l’inclusion numérique :
Contribuer à l’emploi local par le recrutement de talents porteurs de diversité
Pour accompagner la transformation digitale et le développement de ses clients partout dans le monde, Sofrecom s’appuie sur 11 implantations locales qui regroupent 2 000 experts et consultants. Ces derniers représentent plus de 30 nationalités ! En effet, dans le cadre de sa politique de RSE, Sofrecom encourage le recrutement et la formation de talents locaux et promeut l’accès des femmes aux filières techniques et aux postes à responsabilité. Sofrecom a d’ailleurs été, en 2015, la première entité du Groupe Orange labellisée Diversité AFNOR pour sa politique de promotion des diversités, de non-discrimination et d’égalité professionnelle. Sofrecom a la conviction que la multiculturalité est un levier pour renforcer son insertion dans les écosystèmes locaux et y développer des partenariats. C’est aussi une de ses façons de contribuer au développement social et économique des pays dans lesquels il intervient. En Tunisie, Sofrecom a ainsi recruté +700 jeunes diplômés depuis 2011. Au Maroc, Sofrecom Services Maroc réunit déjà près 500 collaborateurs dont la moyenne d’âge est de 32 ans. 89% sont des ingénieurs télécoms et IT parmi lesquels 42% de femmes ingénieurs. Notre filiale marocaine devrait créer 200 emplois supplémentaires d'ici 2023, constitués en grande majorité, d’ingénieurs et de développeurs.
Mettre en œuvre le transfert de compétences
Sofrecom envisage ses interventions auprès de ses clients, opérateurs et gouvernements, comme une co-construction dynamique : nous associons nos clients à la construction de leur futur et aidons leurs collaborateurs à devenir acteurs du changement. Que ce soit sur des projets de déploiement de fibre optique ou de supervision des réseaux, pour des métiers de techniciens ou d’ingénieurs, nos experts et consultants partagent leurs connaissances pour contribuer à la montée en compétence des acteurs locaux et favoriser leur autonomie dans la mise en œuvre et le pilotage de leurs infrastructures. Ils leur apportent de la formation en concevant des parcours d’apprentissage sur-mesure, ainsi que des méthodes et des outils.
Former aux métiers du numérique : la Sofrecom Academy
Parce qu’en Afrique décrocher un premier emploi n’est pas toujours facile, et que l’adéquation entre formation-emploi est rarement garantie, Sofrecom a signé, au Maroc et en Tunisie, plusieurs conventions de partenariat avec des écoles d’ingénieurs et le monde académique. Ces partenariats permettent à des étudiants et à de jeunes diplômés de développer leurs compétences dans des secteurs porteurs comme la mobilité, la sécurité, la gestion de données, le cloud et l’offshoring IT en forte croissance dans la zone. Ils offrent à Sofrecom et à ses clients l’opportunité de recruter des profils très qualifiés de développeurs informatique, d’intégrateurs, d’architectes, d’experts DevOps, de coaches agiles…
L’initiative la plus symbolique est sans doute la création, en janvier 2019 au Maroc, de la Sofrecom Academy. Basée à Casablanca, ce programme de formation de 8 semaines a vocation à améliorer l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes marocains diplômés en informatique, à travers une formation complémentaire qualifiante et certifiante.
Dispensé par des formateurs Sofrecom, le cursus inclut des formations techniques en développement informatique ainsi que des enseignements méthodologiques et comportementaux, comme la culture agile. A la fois théorique et pratique, la formation comporte un tronc commun d’enseignements et un parcours d’immersion dans les projets de Sofrecom Maroc, suivi d’une évaluation des compétences opérationnelles acquises. Il ouvre aux jeunes de chaque promotion un accès au monde du travail.
Sofrecom est par ailleurs partenaire de plusieurs associations qui agissent en faveur de l’orientation des jeunes et de l’intégration professionnelle des personnes qui rencontrent des difficultés accrues d’accès à l’emploi, comme les jeunes issus de milieux défavorisés ou les personnes handicapées.
Ce sont ces personnes qui rencontrent des difficultés accrues d’accès à l’emploi, comme les jeunes issus de milieux défavorisés ou les personnes handicapées.
Au Burkina Faso, Sofrecom contribue à l’emploi et à la formationSofrecom a accompagné, durant un an, le Ministère du Développement de l’Economie Numérique & des Postes du Burkina Faso dans le déploiement d’un réseau d’interconnexion internationale avec le Ghana, soit 300 km de fibre optique. Enjeux : offrir aux citoyens et aux entreprises une connexion Internet abordable et de qualité et faire du numérique un levier de développement socio-économique. Dans le cadre de cette mission, nos consultants ont contribué à l’emploi local et à la formation des employés du Ministère. Nos experts ont géré ce projet de bout en bout. Ils ont spécifié et conçu le design du réseau, puis supervisé et contrôlé son déploiement par Huawei et procédé aux vérifications de conformité afin de garantir le respect des standards internationaux et une qualité durable. Nos équipes ont également veillé à ce que le déploiement de l’infrastructure contribue à l’emploi local, notamment celui des femmes, et à la qualification des intervenants : ainsi plus 2 600 habitants des agglomérations traversées ont été formés et employés, dont 800 ouvrières, pour un total de 39 000 journées travaillées. Les femmes ont notamment été impliquées dans le rebouchage des tranchées, une tâche minutieuse qui requiert une attention particulière pour atteindre le niveau de qualité spécifié dans les normes internationales. Nos consultants ont par ailleurs formé aux missions de contrôle 4 agents du Ministère. Au terme de 4 jours de formation théorique et pratique, et de 2 semaines d’accompagnement sur le terrain, ces agents ont pleinement assumé leurs nouvelles responsabilités au sein du projet. Ils assurent désormais leurs missions en toute autonomie et peuvent diffuser à leur tour leurs compétences numériques en formant des collègues. Le Burkina Faso dispose donc de premières ressources locales qualifiées pour mener à bien de futurs projets. |