Un opérateur télécom européen a fait depuis plusieurs années maintenant, de l’enjeu sur l’environnement, un axe majeur de sa stratégie d’entreprise. Il s’est fixé l’ambition d’être net zéro carbone d’ici 2040, dans un contexte de croissance exponentielle et continue des volumes de données sur les réseaux.
Cette ambition passait par un recours accru aux énergies renouvelables qui devait représenter 50% de l’électricité consommée à horizon 2025.
Un programme Green ITN a ainsi été lancé et mobilise l’ensemble des acteurs techniques du groupe et ses différentes divisions. Il repose sur différents axes :
- réduire la consommation énergétique de ses réseaux,
- multiplier par 10 le nombre de véhicules électrifiés en France
- développer une démarche volontariste d’économie circulaire avec par exemple, des produits engagés dans une démarche d’éco-conception, des équipements réseaux de seconde main et davantage de terminaux d’occasion disponibles dans ses boutiques.
Dans cette démarche vertueuse, le «Solar As A Service» a été l’un des outils conçus pour améliorer la performance opérationnelle de l’opérateur tout en optimisant ses dépenses énergétiques.
La solarisation permet de couvrir jusqu’à 20 % des besoins annuels des sites équipés.
Ce projet concerne la solarisation de sites techniques et tertiaires en France. L’objectif est de réaliser une solarisation partielle de ces sites, en visant à couvrir une part pouvant aller jusqu’à 20 % de la prise en charge de la consommation annuelle, en fonction des surfaces disponibles et de l’équilibre économique du projet.
Périmètre de l’accompagnement Sofrecom
En collaboration avec les équipes de l’opérateur, l’objectif de la mission était d’assurer, sur la partie photovoltaïque, le support et l’accompagnement technique lors des différentes étapes du projet : identification du potentiel solaire des sites, rédaction des chapitres techniques du cahier des charges, analyse et notation des réponses des fournisseurs lors des différentes étapes de sélections.
Identifier les surfaces solarisables
Pour identifier le potentiel des sites, il est nécessaire de comparer les données de consommations électriques et le potentiel de production et d’identifier ainsi les surface solarisables. Il s’agit de simuler à l’aide d’un logiciel de dimensionnement la production d’énergie heure par heure pour des surfaces données, via des vues aériennes et plans de masses des bâtiments. On vient ici chercher l’optimum en termes de surface et de puissance photovoltaïque installée pour que l’intégralité de la production soit absorbée par le site, l’éventuel surplus étant écrêté et non valorisable dans un modèle d’autoconsommation.
Valider les hypothèses de volumes de production d’énergies
Challenger les fournisseurs sur leurs solutions techniques a ensuite permis de vérifier les volumes de production d’énergies annoncés.
Ces volumes étant obtenus à partir de simulations obtenues à partir de différents paramètres tels que l’orientation, l’ombrages, la base de données météo employée, … Il s’agit de s’assurer de la bonne prise en compte de ces paramètres pour en maximiser l’impact en termes de résultats. En effet, une production inférieure à celle annoncée, implique de compenser en achetant plus d’énergie que prévu sur le réseau et dégrade le volume des gains potentiels sur la durée du contrat.
Compléter les données des sites
Sur ce projet, les sites concernés étant complexes et les données renseignées sur ces sites étaient à compléter (architecture énergie spécifique, état des toitures). Certaines contraintes techniques ont été identifiées et documentées pour les besoins de solarisations techniques.
Adapter les solutions fournies
En nous basant sur une grille d’évaluation dédiée à ce projet, nous avons pu étudier les premières réponses techniques des fournisseurs sélectionnés en amont. Forts de ces informations, nous sommes revenus vers ces fournisseurs avec une liste de questions pour leur permettre d’affiner leurs réponses et de les orienter vers un certain mode d’installation et de raccordement. Les zones d’implémentation et les méthodes d’injection d’énergie au sein de nos architectures énergies ont ainsi été adaptés pour être conformes aux attentes du client dans l’objectif de garantir l’alimentation des sites, afin d’éviter par exemple l’interférence entre les onduleurs et les générateurs de secours.
Un financement de type Opex permet que le coût du kWh soit défini lors des négociations avec une visibilité à 20 ans.
En apportant son expertise technique, Sofrecom a permis au client d’alléger sa phase d’ingénierie afin de s’assurer que l’intégration et l’exploitation de cette technologie au site existant soit réalisés en fonction des spécificités du site. Particulièrement sensible, la solarisation ne doit engendrer aucun risque quant à son alimentation. Garantir cette absence d’impact suppose des choix techniques qui nécessitent une expertise spécifique. D’autres projets prometteurs du même type de solarisation de sites techniques et tertiaires en mode SaaS sont en cours de déploiement